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Prochain voyage à ST GERMER de FLY & GERBEROY

20 juin 2024

Le tarif sera approximativement autour de 60 €/pers. comprenant le transport, deux visites guidées et la restauration (précision sur ce dernier poste entrée, plat, dessert, 1/4 de vin, eau, café)

Réservation : 06.70.62.79.82 – Serge BALAVOINE

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SAINT GERMER DE FLY commune de l’OISE comprenant 1809 habitants, L’histoire de Saint Germer de Fly et l’histoire de son Abbaye sont intimement mêlées.
Saint-Germer était un seigneur franc, conseiller du fameux roi Dagobert, en même temps que le non moins célèbre Saint Eloi. Bien que marié et père de famille, il se sépare de sa femme et devient moine. Personnage marquant du VII° siècle, il fonde le monastère cistercien de Flay (aujourd’hui Fly) dont il devint le premier abbé. 
Détruit deux fois par les Vikings aux 9e et 10e siècles, le monastère ne fut rétabli que dans le courant du 11e siècle. C’est alors qu’y fut fondée l’école de théologie qui jeta un si grand éclat et dont l’historien Guibert de Nogent fut l’un des plus brillants élèves.
Le monastère connaît alors une grande prospérité. L’église abbatiale (classée monument historique) est construite au 12e siècle et la Sainte Chapelle est élevée après 1250.
Un peu plus tard, au 17e siècle, l’abbaye accueille un collège destiné à l’éducation gratuite des pauvres gentilshommes. Cet établissement dura jusqu’en 1776. Les possessions du monastère de Saint-Germer étaient considérables ; il reconnaissait le roi pour patron et avait une justice particulière composée d’un bailli, d’un lieutenant et d’autres officiers.
Il ne reste de la puissante abbaye du Moyen-Âge que l’église abbatiale, de style ogivo-roman. Elle sert aujourd’hui d’église paroissiale au village de Saint-Germer-de-Fly.
GERBEROY village également de l’OISE à 15 minutes de ST GERMER DE FLY constitué de 133 habitants un des « Plus beaux villages de France », se situe au centre d’un triangle formé par Beauvais, Rouen et Amiens au cœur de la Picardie. Culminant à 188 mètres la commune a reçu en 1202 le titre de « ville » décerné par le roi Philippe Auguste.
Ses maisons du XVIIe et XVIIIe siècles, en bois et torchis ou briques et silex, font de Gerberoy un lieu de promenade unique. Au printemps et en été, les rosiers grimpants sur les façades transforment la commune en véritable roseraie.
C’est en 1901 que le peintre post-impressionniste Henri LE SIDANER, tombé sous le charme de Gerberoy, réveille la belle endormie. Source d’inspiration à nombre de ses toiles, le village devient rapidement le lieu de résidence du peintre qui s’implique dans sa restauration. Ainsi, il créé les magnifiques jardins à l’italienne, établis sur les ruines du château édifié au XIXème siècle et toujours visibles depuis les remparts.